Après avoir été délaissée pendant des décennies, la profession d'écrivain pour autrui semble revenir dans les perspectives de carrière. Depuis quelques mois, je reçois de nombreux appels d'actifs qui envisagent de devenir écrivain public... comme si, subitement, le métier devenait tendance. À quoi aspirent ces candidats ?
Le retour de la belle langue
Je constate un regain d'intérêt pour l'écrit de qualité. La dysorthographie et le manque de clarté dans les propos dérangent les recruteurs, les parents, les examinateurs... On peut s'en réjouir et supposer que l'écrivain public est assailli de demandes. Flairant l'opportunité professionnelle, des littéraires se voient déjà vivre de leur plume.
Des avantages (trop) séduisants
Les aspirants au métier d'écrivain public veulent rester chez eux, choisir leurs heures, gagner leur vie de leur passion pour les livres... Des conseillers à l'emploi les motivent parfois vers une voie de garage pour remplir des objectifs. Beau mirage quand on constate le nombre de libéraux qui mettent la clé sous la porte ou cumulent cette activité avec un emploi salarié.
Le profil de l'écrivain public
Un plan de carrière séduisant donc à condition de ne pas réduire ce métier à des compétences littéraires. L'écrivain public doit, entre autres, posséder une expertise linguistique, des qualités relationnelles pour mettre sa plume à la disposition d'autrui, vêtir le costume d'entrepreneur, ne pas compter ses heures mais ses honoraires...
Mon conseil
Pour savoir si ce job est fait pour vous, commencez par vous documenter et établissez un plan d'affaires avec une stratégie commerciale. À partir de là, vous devriez pouvoir déterminer un plan d'actions qui commence certainement par une formation pour compléter vos connaissances et votre expérience. Et avant de vous lancer, contactez un professionnel qui exerce ce métier depuis plusieurs années.
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